Partie 3: 1991 à nos jours, les doutes de la première puissance mondiale
La fin du monde bipolaire assure-t-il aux Etats-Unis la domination mondiale à laquelle ils prétendaient en 1991 ?
A/ Établir un nouvel ordre mondial
Effondrement de l’URSS conduit Georges Bush à évoquer la « fin de l’histoire » (thèse de Fukuyama) et un « nouvel ordre mondial » sur modèle américain. Guerre du Golfe apparaît comme un triomphe militaire, médiatique, économique et diplomatique pour les Etats-Unis mais à nuancer sérieusement
B/ Les échecs du gendarme du monde
Multiplication des interventions militaires et diplomatiques des Etats-Unis dans les années 90. Attentats du 11 septembre 2001 révélateur de la menace du terrorisme islamiste conduisent à l’intervention militaire américaine en Afghanistan et en Irak (non soutenue par l’ONU)
C/ Vers un déclin ?
Bourbier afghan et irakien, regain d’un puissant antiaméricanisme notamment dans le monde arabe et musulman. Échec médiatique (révélation de l’usage de la torture…) Accroissement des problèmes financiers, déclin économique relatif vis à vis des NPI notamment des BRICS qui utilisent leur puissance économique et financière (rachat de bons du trésor par la Chine) pour s’opposer aux Etats-Unis dans le cadre d’un monde multipolaire et instable. Mais les Etats-Unis restent la première puissance mondiale.
Les concepts à définir et à utiliser dans les devoirs
Thèse de Fukuyama, nouvel ordre mondial, fondamentalisme, intégrisme, choc des civilisations, thèse d’Huntington, évangélistes, Patriot Act, axe du mal, rogue states, Guantanamo, BRICS, monde multipolaire
Conclusion : Après avoir incarné la puissance organisatrice du bloc occidental luttant contre le totalitarisme soviétique, les Etats-Unis se veulent le leader de la lutte antiterroriste. Les Etats-Unis exercent une attraction/répulsion à l’échelle mondiale. Monde qu’ils dominent toujours par la maitrise du soft et du hard power. Cette domination tend cependant à être contestée par des puissances secondaires cherchant à nouer des contacts entre elles pour contrer l’hégémonie américaine